Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/302

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ni de répéter la même chose ; vous m’avez dit le fait, je vous demande la cause : si c’est un secret qu’on vous ait donné à garder, il est juste que vous vous taisiez ; car, suivant quelques systèmes d’éducation, les enfans doivent apprendre à être discrets, même avec leur mère ; et je suis convaincue que c’est un des préceptes de lady Anne. Ainsi, ma chère, ne vous troublez pas, et n’hésitez pas davantage : je ne vous ferai plus de questions ; je n’imaginais pas que ce pût être un mystère.

Ce n’en est pas un, maman ; j’hésitais seulement parce que…

— Eh bien ! encore des mots entrecoupés…

J’hésitais, ne voulant pas me louer moi-même.

Lady Anne nous questionna tous l’autre jour.

Qui, tous ?

(Charles, Édouard et moi.) — Sur l’histoire que le docteur X. nous avait