Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/333

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Bientôt après arriva une lettre de lady Anne Percival, avec quelques joujoux pour Hélène. La lettre était pour Bélinde ; c’était une pressante invitation pour qu’elle se rendît à Oakly-Parck, et tout les remerciemens de mistriss Mangaretta Delacour pour le perroquet.

Lady Delacour remarqua en elle-même que miss Portman était bien avec tous les parens de son mari.

C’est vous, miss Portman, que mistriss Mangaretta aurait dû remercier ; car ce n’est pas à moi qu’elle doit le perroquet.

Lord Delacour, qui aimait beaucoup sa tante, joignit alors ses remerciemens aux siens ; en observant que Bélinde était toujours obligeante, toujours aimable, et toujours bonne. Il se mit alors à boire à sa santé, et y fit boire Hélène, en lui disant : Vous le devez, mon enfant, car miss Portman est très-bonne pour vous.

J’espère qu’elle ne l’est pas trop, dit