Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/335

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour obtenir ce que vous venez d’accorder à mylord, dit tout bas lady Delacour.

Bélinde fut frappée du ton piqué avec lequel ce reproche fut fait.

Eh ! mon Dieu ! ma chère, pourquoi rougir ainsi, continua lady Delacour. Il me semble qu’il n’y a pas de quoi ; je parle sans malice ; et, si je vous juge d’après moi, lord Delacour sera la dernière personne qui doive vous faire rougir.

Lord Delacour ! s’écria Bélinde, avec l’air de la surprise la plus vraie.

Lady Delacour changea alors aussitôt de contenance, et lui dit en lui prenant la main avec gaieté :

Ainsi, ma chère Bélinde, c’est le nom de Clarence qui vous a fait rougir. — Changeons de conversation ; voulez-vous venir demain avec moi à l’exposition des tableaux ? on dit qu’il y a de très-jolies choses cette année. Cela fera plaisir à Hélène, qui a réelle-