Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/351

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rence se passât en moralités à la glace. Il me semble que cela ne vaut pas la peine de déchirer ces œillets. Est-ce là tout ?

Non ; mais vous m’embarrassez, et je ne puis soutenir vos regards.

Eh bien ! dit lady Delacour en baissant son voile ; êtes-vous contente actuellement ?

Hélène me montrait le portrait de lady Percival, et de ses enfans.

Et M. Hervey enviait ce bonheur, et pour vous, et pour lui ?

Non pas du tout ! il ne pensait pas à lady Anne Percival.

C’était donc pour gagner du temps que vous me parliez d’elle ? Lorsque vous voulez raconter une histoire, n’introduisez jamais de personnage inutile ; c’est une manière détestable. J’étais loin de vous croire d’aussi mauvais goût ; j’imaginais réellement que lady Percival et ses enfans étaient nécessaires à votre récit. Pardon de ma critique ; si je vous