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CHAPITRE XVII.

DROIT DES FEMMES.


Bélinde était seule à lire lorsque misstriss Freke entra brusquement dans sa chambre.

Bon jour, chère petite, cria-t-elle en lui secouant la main avec force, je suis charmée de vous voir. Sur ma foi, il y avait long-temps que cela ne nous était arrivé. Il fait furieusement chaud aujourd’hui ! Elle se jeta alors sur le canapé auprès de Bélinde, mit son chapeau sur la table, et continua de parler.

Eh ! pourquoi donc êtes-vous ici, pauvre enfant ? — Bon Dieu ! je suis ravie de vous trouver seule ; — je m’attendais à vous voir au milieu d’une nuée d’ennuyeux. Louez mon courage d’être venue vous délivrer de leurs mains. Mis-