Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/53

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de se lier avec une élève de mistriss Stanhope ; il règne une espèce d’attraction autour d’elle qui me retient malgré moi ; je ne veux pas m’y exposer.

Ah ! tu ne veux pas attaquer, de peur de ne pouvoir te défendre assez puissamment, dit le même : il faut être bien novice pour craindre de se laisser prendre aux filets de la famille Stanhope.

C’est une femme bien habile que cette madame Stanhope, dit un troisième ; depuis quatre ans elle a marié cinq nièces. Aussi ces mariages ont bien tourné. Ma foi, je demande au diable si l’aînée avait autre chose que deux beaux yeux. Sa tante lui avait sûrement appris à s’en servir adroitement. — Mais ils auraient roulé dans leur orbite pendant toute l’éternité, avant d’avoir jeté le désordre dans mon cœur. —

Tous ces messieurs firent des éclats de rire. La tragédie soupira.