Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/86

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Mylady, ce sont vos folies de théâtre.

Et certainement il m’est bien permis de m’amuser.

Et assurément j’ai bien aussi le même droit que vous.

Enfin nous nous payâmes réciproquement en paroles aigres ; si nous avions pu payer tout le monde de même, les choses auraient été fort bien ; mais, après avoir été dans l’opulence, nous nous trouvâmes dans une véritable détresse d’argent. Alors nous vendîmes des terres ; puis les courtiers, les notaires, etc. nous procurèrent des fonds. Moi, je ne m’embarrassais pas de quelle manière cet argent se trouvait, pourvu qu’il vînt : on me présentait de temps en temps des papiers à signer, et je signais toujours. Enfin un beau matin, le notaire me demanda audience pour me communiquer que ma signature ne valait plus rien ; je lui demandai l’explication de ce phénomène, et je ne compris pas un