Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/12

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tous ensemble près de Brinhams. M. Percival, qui était avec eux, s’écria : Que vois-je sur le sommet d’un de ces rochers ?

Cela ressemble à une statue, dit M. Vincent ; il faut qu’on l’y ait placée depuis la dernière fois que nous y vînmes.

Je crois que votre statue y est montée elle-même, dit Bélinde, car je crois la voir descendre. Ne la voyez-vous pas remuer ? — Mais à présent, je crois remarquer que c’est un homme faisant l’exercice avec un fusil, pour s’amuser, ou plutôt pour notre amusement ; ne voyez-vous pas plusieurs personnes qui le regardent ?

Je jure que c’est une femme, dit Vincent.

Non sûrement, répondit Bélinde, ce ne peut être une femme.

Ce n’est cependant rien moins que mistriss Freke, reprit M. Percival.

En effet, c’était mistriss Freke qui, en chassant avec plusieurs jeunes gens, était montée sur le rocher, et s’amusait