Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/143

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là le nom dont sir Philip Baddely vous a parlé ? — Vous rappelez-vous ?

Oui, c’était le nom d’Ormond autant que je puis m’en ressouvenir, dit Bélinde avec un air assuré et tranquille qui impatienta lady Delacour.

— Continuez, Mariette.

— Il était dit dans l’avertissement qu’il fallait remettre l’oiseau chez un parfumeur de Twickenham ; mais n’importe. — Je portais donc ce matin l’oiseau chez le parfumeur ; mais j’avais aussi le desir de voir mistriss Ormond, parce que, mylady, ce petit rouge-gorge chante un air singulier. Je me décidai d’après cela à demander à mistriss Ormond de me nommer les airs que chantait son oiseau, avant de lui montrer celui que j’apportais ; et, si elle ne faisait aucune mention de l’air que chantait le nôtre, mon projet était de garder l’oiseau, ma conscience pouvant alors être tranquille.

Quand j’arrivai chez le parfumeur,