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pas absolument en contradiction avec mes sentimens.
— Dans cette occasion, par exemple, votre tante n’a pas tort. Le croiriez-vous ? Henriette Freke convient que, malgré tout l’attrait d’un nouvel amour, il y a quelque chose de désagréable, d’embarrassant, dans le changement.
— Vous me permettrez donc, chère lady Delacour, de dire, sans que vous me riiez au nez, que je suis accoutumée à M. Vincent.
Je suis obligée de reconnaître que vous avez raison, ma chère, dit lady Delacour ; et j’en suis fâchée.
Bélinde s’assit gaiement à son forte-piano, et se mit à chanter l’air charmant :
Un peu d’amour, un peu de soin,
Mènent souvent un cœur bien loin.