Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/181

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de Clarence Hervey lui donnait des craintes : il attendit donc avec la plus vive impatience le jour du départ pour Oakly-Parck ; et il ne fut content que lorsqu’il apperçut les voitures à la porte. Il fit connaître dans cette occasion tout son goût pour la magnificence : son équipage était extrêmement brillant. Lady Delacour fut très-étonnée de ce que Clarence Hervey ne parût pas ; mais, ne voulant pas retarder son départ, elle laissa un billet pour qu’on le lui remît à son arrivée ; elle espérait par là l’engager à venir immédiatement à Oakly-Parck. Les malles étaient déjà arrangées ; Mariette était aussi affairée que si elle eût eu le monde entier à emballer ; lord Delacour examinait les harnois de ses chevaux suivant sa coutume ; Hélène caressait le grand chien de M. Vincent ; et Bélinde plaisantait M. Vincent sur le luxe, la pompe même qu’il mettait à ce voyage, quand