Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/212

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tion de Clarence Hervey pour vous.

Bélinde se levait pour sortir.

— Ne quittez pas la chambre, Bélinde ; j’ai mille choses à vous dire, ma chère.

— Excusez-moi pour le moment, ma chère lady Delacour ; je suis impatiente d’écrire quelques lignes à M. Vincent. Il est parti…

— Dans un transport de jalousie ; j’en suis bien aise.

Et moi j’en suis fâchée, dit Bélinde ; sur-tout parce que cela me prouve qu’il a peu de confiance en moi, et qu’il peut sentir de la jalousie sans raison. — Je dois vous le dire, mylady, vous m’avez fait de la peine par la manière dont vous avez reçu M. Hervey.

— Mon Dieu, ma chère, vous gâteriez tous les hommes de la terre. Vous n’agiriez pas plus follement si cet homme était votre mari. — Seriez-vous mariée secrètement avec lui ? — Si vous ne