Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/225

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Indes occidentales, quand bien même il serait le protégé de lady Anne Percival. — Épargnez-moi votre indignation, ma chère ! — Quel regard vous me lancez ! Puisque je raisonne pour mistriss Stanhope, ne faut-il pas raisonner comme elle ? Quant aux préparatifs pour la noce, vous ne vous marierez pas, j’espère, seulement parce que votre robe de noce est faite. Quelques guinées seront perdues peut-être ; mais ne perdez pas de même le bonheur de votre vie ; ce serait une mauvaise économie. Confiez-vous à moi, ma chère, comme je me suis confiée à vous, dans le temps où j’en avais besoin ; ou bien, si vous craignez de devoir quelque chose à celle qui n’a pas craint de vous être obligée, — qu’importe à mistriss Frank quelle est la mariée, pourvu que son mémoire soit payé par mistriss Vincent, ou par mistriss Hervey. — J’espère que je vous ai convaincue, je suis sûre du moins de vous avoir fait rougir ; et c’est une