Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

traversait le parc. Bélinde tourna la tête, et découvrit à travers les arbres la livrée de lady Delacour.

Grand dieu ! s’écria-t-elle, c’est la voiture de lady Delacour ! Serait-ce elle-même !

La voiture arrête, et Mariette en descend précipitamment. Bélinde s’avance vers elle ; Mariette était dans une grande agitation.

Oh ! miss Portman, dit-elle, ma pauvre maîtresse est bien mal ; elle m’a envoyée pour vous chercher : voilà sa lettre. — Chère miss Portman, j’espère que vous ne refuserez pas de venir. Elle a été bien souffrante, et elle souffre encore beaucoup ; mais elle serait mieux, si elle vous voyait. Je vous dirai tout, miss, lorsque nous serons seules, et lorsque vous aurez lu sa lettre.

Miss Portman, accompagnée de Mariette, tourna ses pas vers la maison. Elle apprit, chemin faisant, que lady