Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/27

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et alors il sera temps aussi que vous exprimiez votre attachement pour elle.

— Telles furent les propres paroles de mylady ; elles me frapèrent d’étonnement, et je n’osais rien répondre.

— J’avais déjà soupçonné lady Delacour d’être jalouse de vous ; cela me parut extraordinaire, d’après la manière d’être de mylady avec mylord ; et je vis bien clairement alors que cela seul vous avait forcée de nous quitter. — J’ai su depuis que le domestique de sir Philip, qui me fait sa cour, sans, je vous jure, que je lui aie jamais donné le moindre sujet d’espoir, que Champfort était la cause de tout cela, qu’il avait répandu une foule de mensonges sur les billets de banque que mylord vous avait donnés, et qu’il avait fait accroire à mylady qu’aussitôt après sa mort vous épouseriez lord Delacour ; et mille autres calomnies qu’il confia au domestique de sir Philip Baddely, et qui revinrent à