Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/284

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avait peint Virginie, et qui avait beaucoup d’obligation à Clarence, lui promit de se trouver tous les matins à Sommerset-House, tant que l’exposition durerait, et de faire une attention particulier à tous ceux qui regarderaient son ouvrage. Il promit d’informer M. Hervey si quelqu’un le questionnait relativement à ce portrait.

Justement le jour où lady Delacour et Bélinde se trouvaient à l’exposition, le peintre appela Clarence, et l’informa qu’un homme venait de lui demander avec beaucoup d’empressement si le tableau de Virginie était un portrait. Cet homme n’était point l’étranger qui avait été vu à l’Asilum, c’était un fameux bijoutier. Il dit à M. Hervey que sa curiosité avait été excitée en voyant ce tableau par sa ressemblance avec une miniature qu’on l’avait chargé de remonter. Elle appartenait à M. Hartley, qui a fait une fortune considérable