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Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/318

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Mon père ! — Elle se précipita à ses pieds.

C’est la voix de sa mère, dit M. Hartley, en reprenant ses sens : Ma fille ! ma chère et tendre fille ! depuis si long-temps que je ne l’ai vue ! Il essaya de la faire relever ; mais il ne put y parvenir : ses bras serraient ses genoux avec force ; et, quand il voulut l’embrasser, il la trouva sans connaissance.

Lorsqu’elle revint à elle-même, elle était dans les bras de M. Hartley ; elle pouvait à peine en croire ses yeux ; il écarta la boucle de ses cheveux, et découvrit le signe sur sa tempe.

— Ma chère enfant, unissez-vous à moi pour prier Dieu de me pardonner.

Ma grand’mère est morte sans me donner sa bénédiction, dit Virginie ; mais, à présent, j’ai le bonheur de recevoir celle de mon père. Heureux mo-