Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/329

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bon et aimable ; mais, s’il est joueur, Dieu préserve miss Portman d’être sa femme !

Dieu l’en préserve ! dit Clarence Hervey.

Celui, ajouta lord Delacour, qui veut posséder miss Portman doit être un homme supérieur. Ah ! monsieur Hervey, vous ne pouvez pas connaître comme moi tout son mérite. Il est bien différent de vivre avec une personne, ou de la rencontrer dans la société ; c’est alors seulement qu’on peut juger de l’humeur égale, de la générosité, de la bonté, de la douceur unie à la fermeté, qui caractérisent miss Portman.

Vous vous enflammez, mylord, dit Clarence.

Je parle, M. Hervey, du fond de mon cœur. Je serais insensible et ingrat si je n’étais reconnaissant des obligations que nous avons, mylady et moi, à Bélinde. Elle a été pour nous l’ange de