Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— « Ces appartemens ne sont-ils pas magnifiques ? »

— « Ils sont très-beaux assurément. »

La beauté des appartemens aurait, pour quelque temps, rempli les vues de lady Catherine, si lady Anne n’avait pas imprudemment ramené l’entretien sur miss Broadhurst.

« Savez-vous bien, miss Broadhurst, » lui dit-elle, « qu’il n’y a pas de mal de gorge qui m’eût empêchée de me parer de mes diamans un jour de fête, surtout si j’en avais d’aussi beaux que les vôtres ! je vous assure que je n’ai pu m’imaginer que vous fussiez la même personne que j’avais vue si éclatante à l’Opéra, l’autre jour.

— « En vérité ! vous n’avez pu vous le persuader, lady Anne ? et voilà précisément ce qui me divertit. Je voudrais pouvoir aussi quelquefois mettre de côté