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Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/113

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suivit la douairière dans les différens appartemens, pour corriger sa méprise, et pour rendre justice à M. Soho, en disant que bien qu’il en eût très-mal usé à son égard, il savait cependant qu’elle était Anglaise. La douairière était sourde, il n’y avait pas moyen de lui couler un avis à voix basse ; et, quand lady Clonbrony se vit forcée de lui crier cela dans l’oreille, la douairière répéta seulement.

« Justice à M. Soho ! non, non ; il ne vous a pas rendu justice, ma chère lady Clonbrony, et je le dénoncerai à tout le monde. — Anglaise ! non, non, non ! Soho n’a pu vous prendre pour une Anglaise ! »

Tous ceux qui jalousaient en secret lady Clonbrony, ou qui se moquaient d’elle, s’amusèrent beaucoup de cette scène. Cette décoration de l’Alhambra, qui, une heure auparavant, était géné-