Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/13

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sont étrangers à ces localités. Nous avouerons donc que la traduction de ce roman nous a présenté infiniment plus de difficultés que celle des deux autres, et qu’en prenant plus de peine, nous avons moins réussi à ne pas affoiblir l’original. Nous n’avons cependant usé que très-rarement de la ressource dont beaucoup de traducteurs de cette sorte d’ouvrages font usage, celle, fort commode, de supprimer ce qu’ils ne peuvent traduire ; nous ne nous sommes permis ces suppressions que pour quelques passages qu’il était à peu près impossible de rendre en français, de manière à conserver ce qu’ils avaient de spirituel ou d’agréable en anglais. De ce genre sont quelques plaisanteries de Mrs. Dareville, à la fête que donne lady Clonbrony.

Une chose qu’il était impossible de conserver dans la traduction, c’est la prononciation de lady Clonbrony, tantôt affectée, quand elle s’observe, et tantôt franchement irlandaise, lorsqu’elle s’oublie. Nous avons essayé d’en donner une idée en quelques endroits.

On peut en dire autant du jargon de sir Terence O’ Fay ; et il était bien difficile de conserver à ce personnage la physionomie qu’il a