Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/148

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ma fille préfère souvent un livre à un bal. »

« Assurément, cela est fort extraordinaire, de la manière dont elle a été élevée ; cependant les livres et tout ce qui s’ensuit sont si fort de mode aujourd’hui, que cela me paraît assez naturel, » dit lady Clonbrony.

Sur ces entrefaites, M. Berryl, l’un des amis de lord Colambre à Cambridge, celui pour qui il avait traité l’affaire du curricle avec Mordicai, vint à Londres. Lord Colambre le présenta à sa mère, qui le reçut très-gracieusement ; car M. Berryl était un jeune homme d’une jolie tournure, bien élevé, de bonne famille, destiné à hériter d’une fortune assez considérable, et, à tous égards, un parti très-convenable pour miss Nugent. Lady Clonbrony pensa qu’il serait très-sage de s’assurer de lui pour sa