Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/159

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duper par ces considérations de délicatesse, et qu’il était déterminé à exercer ses droits dans toute leur étendue, s’embarrassant fort peu de ce qu’on dirait de lui. « Couvrez-vous tant que vous voudrez le visage de vos mains, M. Berryl, vous pouvez en avoir honte pour moi ; mais je n’en suis nullement honteux ; je n’ai pas cette faiblesse. » La physionomie de Mordicai en disait encore plus que ses paroles ; livide de méchanceté, atroce dans son regard : « Oui, monsieur, » ajouta-t-il, « regardez-moi tant qu’il vous plaira : cela est très-possible, et c’est tout de bon que je vous le dis. Consultez-vous maintenant sur ce que vous avez à faire ; devant moi ou derrière moi, cela reviendra au même ; car rien n’y fera que mon argent ou votre billet, M. Berryl. La personne de votre père est arrêtée, heureusement, tandis qu’il respire encore. Oui, avancez-vous sur