Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/196

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jours. » Et elle-même en disant cela, prononça quelques mots fort ridiculement, à force d’affecter le beau langage.

Milady se leva et sortit.

« Et bien donc, » continua sir Térence, en suivant miss Nugent près de la table où elle cachetait les lettres, « il faut que je vous dise ce que j’ai fait, dans la même maison, en une autre occasion, et comment j’ai remporté la victoire. »

Il n’y a pas d’officier-général qui se complaise davantage à raconter ses exploits militaires, que sir Térence O’Fay ne se complaisait à raconter ses exploits civils.

— « Écoutez, miss Nugent. Il y avait dans la famille un laquais, non pas un Irlandais, mais un de ces grands drôles que les dames aiment si fort à traîner derrière leur voiture ; un certain Fleming, qui devint espion, traître, et qui