Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/67

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Quant à moi, si Londres était au fond de la mer, je ne m’en soucierais guère ; le petit Dublin, pour mon argent, est tout ce qu’il me faut, comme dit sir Térence O’Fay. »

— « Me permettez-vous, monsieur, de vous demander qui est sir Térence O’Fay ? »

— Comment donc ! est-ce que vous ne connaissez pas Terry ? Mais j’oubliais que vous êtes depuis long-temps à Cambridge. Cependant je m’étonne que vous n’ayiez jamais vu Terry. »

— « Je l’ai vu, monsieur ; je l’ai rencontré hier chez M. Mordicai le sellier. »

« Mordicai ! » s’écria lord Clonbrony en rougissant et en prenant une prise de tabac, pour cacher son trouble. « C’est un maudit coquin que ce Mordicai. J’espère que vous n’avez pas cru un mot de ce qu’il a pu vous dire. Quiconque le