qu’en cette occasion, Térence parut à son désavantage, parce que, de même que beaucoup d’autres, « il gâtait l’esprit qu’il avait, en voulant se donner celui qu’il n’avait pas. »
Sachant que lord Colambre avait fait d’excellentes études classiques, et qu’il était tout fraîchement sorti de Cambridge ; sachant aussi que lui-même n’était pas fort en littérature, au lieu de s’en fier à ses talens naturels, il appela à son aide avec beaucoup d’efforts, les bribes de savoir qu’il avait attrapées dans sa jeunesse, et fit même passer en revue devant la compagnie les dieux et les déesses avec lesquels il avait fait connaissance au collége. Quoiqu’un peu embarrassé dans ce fatras d’érudition, il ne perdit pas de vue de faire sa cour à lady Clonbrony, en servant le dessein qu’elle avait si fort en tête, le mariage de son fils avec miss Broadhurst.