Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/85

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« Faites en cela, ma chère, comme en toute autre chose, ce qui vous convient, » s’écria lord Clonbrony en prenant son chapeau, et en se disposant à décamper ; « mais souvenez-vous bien que si vous ne voulez pas le recevoir, vous ne devez pas compter sur moi. Sur ce, je vous souhaite le bon jour, milady Clonbrony. Il pourra vous arriver, dans le besoin, de trouver des amis qui ne vaudront pas sir Térence O’Fay. »

« J’espère que je ne serai jamais dans le besoin, milord, » répliqua milady ; « il serait fort étrange que je m’y trouvasse, avec la fortune que j’ai apportée. »

« Ne voilà-t-il pas encore sa fortune ! » dit lord Clonbrony en se bouchant les oreilles et en sortant brusquement. « Ne cesserai-je jamais d’entendre parler de cette fortune, dont j’ai vu le bout depuis long-temps ? »

Durant ce dialogue matrimonial, miss