Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/138

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il parla des officiers qu’elle lui avait présentés, et dit à lady Dashfort qu’il avait ouï dire de l’un d’eux une chose fort choquante ; qu’il espérait encore que cela ne se trouverait pas vrai, mais qu’on lui avait assuré qu’il s’était permis d’introduire sa maîtresse, une fille entretenue, comme si elle était sa femme, chez lady Oranmore, qui demeurait près de chez lui. Cet officier, disait-on, s’était oublié au point de laisser lady Oranmore envoyer sa voiture à cette femme pour la conduire à Oranmore, où elle avait dîné avec milady et ses filles. « Mais je ne puis me persuader, » ajouta le comte, « qu’un homme comme il faut, un officier, ait fait chose semblable ! »

« Est-ce là tout ? » dit lady Dashfort ; « est-ce là la terrible affaire qui vous allonge la mine à ce point, mon cher comte ? »