Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/177

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Burke, « quand ils apprendront que lord Clonbrony lui a ôté l’administration de ce bien, lui supposeront des torts. »

« Non, madame, » dit lord Colambre, « c’est une chose que vous ne devez pas appréhender ; M. Burke peut se confier, à cet égard, à sa réputation. D’après tout ce que j’ai vu et entendu depuis deux jours, je suis convaincu que l’estime et le respect qu’il a acquis et mérités, sont tels, que personne ne le blâmera. »

« Monsieur, je vous remercie, » dit mistriss Burke les larmes aux yeux ; « vous êtes en état de juger, et vous lui rendrez justice. Mais il y a tant de gens qui ne le connaissent pas, et qui jugeront sans connaître les faits ! »

« C’est ce qui arrive en toute occasion, et à tout le monde, ma chère, » dit M. Burke ; « mais nous prendrons