Aller au contenu

Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

peu trop, et il a une dent contre nous depuis lors. Mais cependant, » ajouta-t-elle, après un moment de silence, « je crois, comme vous dites, que nous sommes en sûreté ; car nous avons cette note au crayon, au dos du bail, et écrite de la main de mon bon seigneur, au moment où il montait en voiture pour partir tout-à-fait ; et je n’oublierai jamais le sourire de celle qui nous valut cette bonne fortune, miss Grâce. — Précisément quand elle partait pour l’Angleterre, pour Londres, si jeune, songer à s’arrêter et à s’occuper de moi ! ah ! si vous pouviez la voir et la connaître comme je la connaissais ! C’était l’ange consolateur sur la terre, son air, sa voix, son cœur, tout ! plût à Dieu qu’elle fût ici en ce moment ! Mais ne vous êtes-vous pas échaudé ? » dit la veuve à lord Colambre ; « sûrement vous vous êtes brûlé : vous avez versé de l’eau de la