Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/70

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ses sarcasmes et son ton tranchant. Il y a des gens qui pensent que leur rang, leur fortune, et tous leurs avantages les mettent au-dessus de la censure du vulgaire. Lady Dashfort se voyait dans cette situation et pensait,

« Que le tonnerre grondant sous ses pieds ne pouvait l’atteindre. »

Elle était d’un rang si élevé que personne, se disait-elle, n’oserait lui trouver des manières de bas lieu. Ce qui aurait semblé grossier de la part de personnes de moindre marque, était une liberté, une originalité, une façon d’agir de lady Dashfort. Lady Dashfort se complaisait à montrer le pouvoir qu’elle avait de pervertir le goût du public ; et elle s’en faisait gloire. Elle disait souvent aux Anglais de sa société intime : « Voyez un peu les folies que je fais