Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/76

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avis supposait, il se tiendrait sur ses gardes, et ferait habilement retraite. Mais imaginer des attaques lorsqu’on n’en faisait aucune, soupçonner des embuscades dans un pays tout ouvert, il y aurait à cela du ridicule et de la poltronnerie.

« Non, » se dit notre héros ; « le ciel me préserve d’être assez fat pour imaginer que toute femme qui m’adresse la parole a des desseins sur mon cœur ou sur ma fortune. » C’était en se rendant de son hôtel chez lady Dashfort qu’il raisonnait ainsi ; et, se trompant ingénieusement, il en venait à cette conclusion précisément en montant l’escalier, et précisément aussi à l’instant où lady Dashfort venait d’arrêter son plan d’opérations.

Après avoir parlé des riens du jour, après deux ou trois traits contre la société de Dublin, et autant de mots flat-