Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/82

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du sang, et pas même les commodités d’un bon paysan anglais. Et vous pouvez être sûr qu’on a fait beaucoup de réparations et de changemens à cette maison, pour notre réception, et pour l’accommoder à nos yeux anglais. Pauvres gens ! sous ce rapport, une visite d’Anglais est une chose ruineuse pour un Irlandais. N’avez-vous jamais ouï dire que, dans le dernier siècle, ou dans le précédent, afin que mon histoire ne s’applique à personne qui soit encore de ce monde, lorsqu’un certain grand-seigneur anglais, lord A…, prévint son ami irlandais, lord B…, qu’il allait arriver chez lui avec toute sa suite, — le lord irlandais B…, qui connaissait le déplorable état de son château, se mit à son bureau, et calcula ce qui lui coûterait davantage de réparer cet édifice, et de le mettre en état de recevoir cette visite anglaise, ou de le brûler. Le ré-