Cette page a été validée par deux contributeurs.
CHAPITRE VII.
En me réveillant, je me crus sur un
navire ; le premier bruit que j’entendis,
fut celui des flots qui venoient
se briser contre les murs du château.
Je me levai, j’ouvris la fenêtre de ma
chambre, et je vis, qu’autour de moi,
tout avoit un air désert et sauvage. À
mesure que je contemplois cette scène,
je fus saisi de l’idée que j’étois éloigné
de toute civilisation ; mon ame
s’abandonna aux sensations mélancoliques
qu’inspire ordinairement une
profonde solitude.
Je fus tiré de ma rêverie par ma tendre nourrice, qui, dans ce moment, entrouvrit la porte de mon appartement.