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Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/134

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fatigué la nuit précédente, car ce matin je vous ai vu dormir bien profondément. Vous ne dormiez pas mieux quand vous étiez enfant et que je vous tenois dans mes bras.

— Asseyez-vous un moment, Ellinor, et parlons un peu de vos petites affaires.

— Eh ! mais, n’est-ce pas de mes affaires que je parle ? répondit-elle avec vivacité.

— Certainement ; mais j’entends par là que vous devez me parler de votre manière de vivre, et de ce que je puis faire pour vous rendre plus heureuse, s’il se peut.

— Oh ! il y a une chose qui me rendroit bien heureuse.

— Et quelle est-elle ?

— C’est d’allumer tous les matins votre feu, et d’ouvrir moi-même vos volets.