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Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/156

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Tandis qu’Ody présentoit sa requête, tous ses camarades s’empressoient autour de mon cheval, et me firent leurs félicitations. Bientôt je vis venir Ellinor, la joie brilla sur son visage, sitôt qu’elle m’aperçut.

— Eh bien Ellinor, on vous a fait de la peine au château, et vous nous avez quittés avec humeur ?

— Avec humeur ! si cela m’est arrivé, je n’en suis que plus coupable ; mais je n’ai jamais d’humeur longtemps, et surtout contre vous. Mais voyez donc combien il est aimable d’être venu me voir dans ce misérable logement ?

— Je veux que votre habitation soit bientôt plus agréable. Loin d’être flattée de ma promesse, elle me répond que tout est bon pour elle. Je lui proposai de venir vivre dans mon château, en attendant qu’on lui bâtît une autre