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de nous faire connoître son opinion sur les moyens d’améliorer le sort des pauvres Irlandais.
Je doute, dit-il, qu’on puisse leur faire réellement du bien, jusqu’à ce qu’on ait perfectionné leur éducation.
Hardcastle. — Ah ! l’éducation ; voilà bien nos savans modernes ; y a-t-il quelqu’un au fait des affaires de ce pays, qui ne soit assuré que le peuple n’y est déjà que trop éclairé ? Il n’y a que trop de gens ici qui savent lire écrire et chiffrer ; car je présume que c’est là tout ce que vous entendez par éducation.
M’Léod. — Pas tout-à-fait ; une bonne éducation comprend quelque chose de mieux.
Hardcastle. — Le mieux est le pire. Je connois le peuple de cette