meure de Sherwood, fatigué des soi-disant amis qui abondoient dans ma maison, je me retirai un soir dans une allée solitaire, pour y goûter à loisir le charme d’une promenade tranquille. Voyant venir de loin un groupe d’étrangers qui visitoient les beautés de mon parc, je me retirai à l’écart pour n’être point rencontré par eux ; et pour me soustraire à leurs regards, je me cachai sous les branches d’un arbre qui pendoient jusqu’à terre. Ainsi posté, je fus tiré de mon assoupissement habituel par ces paroles que j’entendis prononcer à un des étrangers : « Que le propriétaire de cette habitation doit être heureux ! manque-t-il de rien ? peut-il avoir le moindre souci ? »
Oui, certes, j’aurois pu être heureux, si j’eusse connu l’art de jouir