Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/250

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me parler de mes projets pour l’amélioration du sort de mes vassaux ; il me dit que, selon le désir que je lui en avois témoigné, il alloit m’exposer son plan pour l’éducation des pauvres de l’Irlande, le plus succinctement qu’il lui seroit possible. Ces derniers mots furent les seuls que j’entendis avec quelque plaisir ; néanmoins je le remerciai affectueusement ; je serai charmé, lui dis-je, de connoître les opinions et les sentimens de M. M’Léod. Je ne rapporterai pas ce qu’il me dit ; car il n’eut pas plutôt ouvert la bouche, que je me livrai à je ne sais quelle rêverie. Je me rappelle pourtant qu’il m’en tira en me proposant d’aller avec lui jusqu’à une école qu’il avoit fondée lui-même dans une petite terre qui lui appartenoit ; car il vaut mieux, me dit-il, vous montrer ce que l’on a