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Je craignis un instant que lady Géraldine ne perdît dans Miss Tracey un précieux moyen d’amusement ; mais le capitaine Andrews la remplaça bien vîte ; et après lui eurent leur tour les lords Kilrush et son frère O’Toole. Tout graves et importants qu’étoient ces deux personnages accoutumés à se voir traiter plus que respectueusement, lady Géraldine les trouvoit très-propres à être plaisantés, et elle ne s’en faisoit aucun scrupule.
Milord, me dit-elle, peut-être vous ne connoissez pas lord O’Toole ?
— J’ai eu l’honneur de lui être présenté aujourd’hui.
— À la bonne heure ; car il regarde comme un être inconnu celui qui n’a pas l’honneur d’être connu de lui ; mais comme vous êtes nou-