Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/277

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d’un procès en divorce, qui occupoit alors beaucoup l’attention du beau monde. Lady Norton avoit reçu des lettres curieuses de ses correspondans de Londres, et on la prioit de les communiquer. Lady Norton sortit pour aller chercher ses lettres ; lady Hauton, pour aller commander, je ne sais quels patrons de modes ; elles n’eurent pas plutôt tourné le dos, que d’une voix unanime, on critiqua leurs discours, leurs vêtemens, et toute leur personne. Lady Géraldine qui s’étoit tenue à l’écart, examinant des gravures, dans ce moment ferma son livre, et jetant un regard d’indignation sur toute la société, elle s’avance jusqu’auprès d’une des graces de Swadlinbar, et lui dit d’un ton ironique :

Je vois, ma chère Thérèse, que