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CHAPITRE XII.
J’ai entendu dans l’épilogue d’une
tragédie, comparer l’amour et la pitié
à un fleuve abondant dont les eaux
croissantes fertilisent le champ de
l’ame. Ce fleuve peut sans doute déposer
les germes d’une fertilité future,
mais il faut du temps pour qu’ils se
développent ; au moment qu’il se retire,
la plage n’offre qu’un aspect
triste et désolé. L’aiguillon qui m’avoit
fait sortir de moi-même cessant
une fois de me stimuler, je tombai
dans une tristesse voisine de la stupidité.
Alors éclata la rebellion dans
l’Irlande ; les premières nouvelles que
j’en appris ne m’émurent nullement,