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Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/355

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sonne n’imaginoit que mon inertie habituelle fût la cause qui me rendoit quelquefois encore si lent et si indécis.

Tandis que ces préjugés politiques étoient dans toute leur force, le temps important dans l’Irlande, le temps des assises arriva. La cause de mon frère de lait ou, comme on disait généralement, la cause du comte de Glenthorn alloit être jugée. Je n’épargnai ni dépenses, ni démarches. Je choisis le meilleur avocat, et non content de lui faire exposer la cause par un avoué, je la lui expliquai moi-même dans le plus grand détail. Un des hommes de loi qui m’avoit vu aux eaux dans mon ancien état de torpeur, ne pouvoit revenir de l’étonnement que lui causoit la révolution opérée en moi. Il ne pouvoit croire que je fusse ce même