Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/367

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J’étois harassé de promenades et de discours. J’aurois de bon cœur envoyé à tous les diables les rochers, les bois, les chûtes d’eau, les lacs, et la montagne de pourpre, et le nid de l’aigle, et le grand turc, et les ombres et les échos, et par-dessus tout lady Jocunda.

Un gentilhomme des environs eut la politesse de nous inviter à voir chasser le cerf sur l’eau. J’avois lu la description de cet amusement dans le Guide des lacs[1], et je n’en pouvois

  1. « Le cerf est lancé du fond des bois qui bordent la montagne de Glenaa où se trouvent un grand nombre d’animaux de cette espèce vivant en pleine liberté. Les montagnes environnantes sont aussi tapissées de forêts, et la pente en est si longue et si rapide, qu’aucun cheval ne pourroit les gravir ni les descendre. On ne sauroit donc