grande fortune. J’espère, Milord, que vous ne me refuserez pas, quand ce ne seroit que pour me montrer que je n’ai pas perdu vos bonnes graces. »
Il me fit cette offre avec tant d’instance et de délicatesse que je ne pus, dans le moment même, le refuser ; quoiqu’une de ces magnifiques habitations me fût fort inutile avec le mince revenu qui m’étoit alloué.
Christy ajouta : « Quant à votre pension, elle vous sera payée aussi exactement que possible. Monsieur M’Léod en sera chargé ; il faut que l’acte en soit dressé par des hommes de loi, sur du papier timbré, en cas que je vienne à mourir. Pour Ellinor, elle est toujours ma mère, et je ne saurois l’envisager autrement ; elle a toujours été extrêmement tendre envers moi. La seule chose que je pourrois lui reprocher,