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« Mon cher, à quelle heure de la matinée comptez-vous partir ? »
Enfin je réveillai en elle l’intelligence et le sentiment, en lui demandant si elle vouloit m’accompagner le lendemain.
« Ah ! si je le veux, s’écria-t-elle ; je vous suivrai jusqu’au bout du monde. »
Elle se mit à pleurer, et sanglotta long-temps.
« Ah ! dit-elle, maintenant je vois les choses clairement ; j’avois besoin de pleurer ; mais je ne l’ai pas pu depuis plusieurs jours, depuis que l’on m’a dit que vous deviez partir et que tout étoit perdu. »
Je lui assurois que j’espérois maintenant être plus heureux que jamais je ne l’avois été.
« Vous n’avez donc jamais été heureux pendant tout ce temps ? Quel dé-