de questions sur le prix de la nourriture, sur la bière, le thé, le sucre, le beurre, les couvertures, les draps et le blanchissage, que j’en étois harassé.
« Est ce qu’il faut que je me mêle de toutes ces choses en personne, m’écriai-je d’un ton lamentable et d’un air sans doute plus déplorable encore, (car la femme ne put s’empêcher de rire), et je l’entendis qui disoit en quittant la chambre : Dieu le bénisse ! Il a l’air aussi étranger aux choses de ce monde, que s’il venoit de l’île de Sky. »
Les soucis de la vie tomboient sur moi tout à coup, et j’étois épouvanté de l’approche d’une foule de petits malheurs. Il étoit plus de minuit ; j’étois encore à rêver, les pieds appuyés sur mon garde-feu, quand mon hôtesse, qui sans doute se croyoit obligée à suppléer à mon bon sens, vint m’a-