Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/508

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propre à toute espèce de travail ou de profession. Je passai la nuit sans dormir, et regrettant vainement un temps qui ne pouvoit pas revenir.

Le matin, mon hôtesse m’apporta quelques lettres qui m’étoient renvoyées du château de Glenthorn. Mon ancienne adresse étoit effacée, et l’on avoit écrit à la place : (O’Donoghoe no. 6 Duke-street, Dublin). Je me souviens que je tins quelques temps ces lettres, ayant les yeux fixés sur l’adresse, qu’enfin je lus plusieurs fois tout haut au grand amusement de la maîtresse du logis. Ne sachant rien de mon histoire, elle paroissoit craindre que je ne fusse ou fou ou imhécile. Une de ces lettres m’étoit adressée par le lord Y***, noble irlandais avec lequel je n’étois pas lié particulièrement, mais que dans le temps même