Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/547

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nible qu’il soit en apparence, plus agréable que ces jours de fausse prospérité, où j’avois plus de temps et d’argent que je n’en pouvois consommer. Je poursuivis donc mes études avec assiduité.

Environ un mois après mon arrivée à Dublin, je vis s’arrêter devant la porte de mon logement, une demi-douzaine de chariots chargés de caisses sur lesquelles je vis mon adresse écrite d’une main que je reconnus pour être la même qui m’avoit souvent fourni des mémoires de maréchal. Cette adresse étoit :

À Christophe O’Donoghoe, écuyer. — Dessus de la caisse — prenez garde à l’humidité.

Un des chartiers chercha long-temps dans ses poches et en tira enfin un