Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/576

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tandis qu’elle portoit son nom. Il refusa même de payer ses funérailles, quoiqu’elle eût constamment partagé avec lui et sa pension et tout ce qu’elle possédoit. Je satisfis aux dépenses de sa sépulture ; j’acquitai quelques restes de gages dûs à sa femme de chambre, et quelques autres dettes que je jugeai contractées légitimement. La sévère économie avec laquelle j’avois vécu pendant trois ans, et la vente d’une montre et de quelques bijoux trop brillans pour ma position actuelle, me mirent à même de faire face à ces frais sans me déranger sensiblement, et cette action me procura une douce jouissance. Le bon ecclésiastique qui se mêla de ces petits détails se lia de plus en plus avec moi, et prit un vif intérêt à ma situation. Quand il sut que j’étudiois les lois, il